Il y a quelque temps de cela, j’avais commencé à broder un semis de roses et puis, je l’ai délaissé faute de temps et surtout de dispersion (vilain défaut !) ! Mais malgré ce défaut, j’ai à coeur de toujours finir un ouvrage commencé sauf si (pour finir) je le trouve franchement vilain !

J’ai donc repris cette broderie dont le support est un napperon en lin ajouré. Je vous en dévoile seulement une petite partie.

J’ai réussi à remporter aux enchères, chez e-bay, l’ouvrage de référence des brodeuses d’autrefois, édition de 1922, en parfait état, et il est loin d’être désuet ! Il a aussi cette odeur particulière des vieux livres.

Je suis paraît-il une chanceuse car il comporte encore les planches en couleur et il est finalement arrivé en Suisse sans dommage, malgré les grèves françaises !

Il fait maintenant partie des livres qui sont sur ma table de nuit.

En voici un petit extrait portant sur la broderie ajourée !

Après avoir recherché avec flambeau une ancienne travailleuse, je me retrouve avec quatre belles travailleuses ! C’est presque indécent, mais comme elles ont chacune une valeur affective, je les garderai toutes.

Et mon mari de dire : « C’est pas tout, mais maintenant, il faut travailler ! »…

Celle pour laquelle j’éprouve un attachement particulier est celle qui a appartenu à la grand-maman, Emma, de mon mari. Elle est dans un état parfait et elle renfermait même un « petit secret » : une petite tablette inférieure autour de laquelle était cousu un sac en tissu destiné à recevoir l’ouvrage en cours. J’envisage de le refaire.

Je vous remercie encore Michèle, Marc-André et Marie-Christine de me l’avoir transmise, j’en prendrai le plus grand soin.

Valérie m’a fait parvenir un ravissant marque-page brodé avec différents points. Il est si fin et délicat que je n’oserai même pas m’en servir, alors, je l’ai placé à côté de tous mes ouvrages faits-main.

Merci infiniment, Valérie, pour ce présent !

Après mon premier ouvrage en broderie Hardanger, j’avoue que ça me démangeait de renouveler l’expérience car j’y ai pris goût !

J’ai donc réalisé un petit fourre-tout qui viendra orner ma table à ouvrages. Je dis « orner » car je l’ai surtout fait pour m’entraîner à la technique et pour le plaisir de mes yeux !

J’ai tout de même demandé à mon mari (un conseiller avisé) ce qu’il en pensait et il m’a répondu : « Mais il n’y a même pas de chocolats dedans ! »…

Je saisis également cette occasion pour faire un clin-d’oeil à Valérie, une passionnée de broderie Hardanger.